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RUSH

( 2019 )

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Deux hommes courent, ensemble, séparément, ils se croisent, s’évitent, se bousculent, se ruent, ils dansent, se soutiennent, s’apprécient, se détestent. Ils s’interrogent, s’observent, s’ignorent tout en courant, toujours en courant, sur des morceaux musicaux qui marquent, qui ont marqué et qui marqueront. Un flux de circulation dense se crée, évoquant la nécessité d’avancer : les heures de pointe, les fourmis qui s’affairent à leurs tâches, un exode. Il est question d’urgence.

Montrer les états psychiques et physiques qui découlent de ces situations. La fatigue s’installe, l’adrénaline monte et ainsi différentes émotions affluent : le plaisir, l’appréhension, l’exaltation, la transe, l’ivresse… On arrive au rush.

Travailler sur la course, sur ce qu’elle évoque d’une situation urgente, d’une société rythmée par l’urgence…

Deux hommes/individus courent ensemble, séparément, ils se croisent, s’évitent, s’ignorent, se bousculent, se ruent, ils passent un moment ensemble, ils dansent, ils se soutiennent, s’apprécient ou se détestent, ils s’interrogent, ils s’observent, tout en courant, toujours en courant.

Il est question d’urgence, rythmée par des atmosphères musicales. Des morceaux de musique, essentiels, divers et “fondamentaux”, pour les coureurs/danseurs mais aussi pour le public qui observe cette course. Ce sont des morceaux qui marquent, qui ont marqué et qui marqueront.

On voit les protagonistes courir, sur ces différentes musiques, on les regarde interagir. On les observe s’élancer, s’engouffrer, franchir.

Cela crée un flux de circulation dense, comme aux heures de pointe dans une mégapole ou encore des fourmis qui s’affairent à leurs tâches.

Montrer les états psychiques et physiques qui découlent de cette situation, telle une montée d’adrénaline, qui produit de l’endorphine. Un plaisir s’installe chez les coureurs…

On arrive au RUSH

Ashley Chen inscrit cette nouvelle écriture en continuité avec le travail sur Unisson, qui évoque la précipitation d’une vie urbaine contemporaine marquée par l’individualisme, la surconsommation.

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Pour travailler cette écriture, il s’agira de s’inspirer des procédés chorégraphiques de l’Effort Shape de Rudolf Laban Effort (l’effort); Shape (la forme).

- Tels que les quatre facteurs basiques du mouvement :

Poids Espace Temps Flux /

Le Flux : attitude libre ou contrôlée, le Poids : attitude légère ou ferme, le Temps : attitude soudaine ou maintenue, l’Espace: attitude droite ou flexible

- Travailler des actions corporelles basiques qui selon des graduations de qualités (intensités) peuvent donner origine à chacune de ces mêmes actions, pouvant même les transformer les unes en les autres : tordre, presser, tailler, frapper, flotter, glisser, tapoter, effleurer.

Il y a aussi des actions dérivées qui permettent d’élargir le spectre de ces notions, à titre d’exemple : tordre deviendrait, selon un graduation d’effort qualitatif : arracher, cueillir, étendre, enrouler... Tailler deviendrait : battre, jeter, fouetter…

Et puis toujours le jeu spatial, comment, où on se déplace, quel rapport, quelle perspective, qu’est-ce qu’on met en jeu l’un par rapport à l’autre, que mettons-nous en jeu avec le spectateur...

Conception - chorégraphie Ashley Chen

Interprétation Ashley Chen, Julien Monty

Direction musicale Pierre Le Bourgeois / Animaux Vivants

Création lumières Eric Wurtz

Production Compagnie Kashyl

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COPRODUCTIONS

KLAP Maison pour la danse - Marseille

Centre Chorégraphique National d’Orléans

Chorège - Falaise

Atelier de Paris / CDCN

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Ce spectacle bénéficie de janvier 2020 à décembre 2022 du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand-Est, l’OARA Nouvelle Aquitaine, l’ODIA Normandie, Occitanie en scène et Spectacle vivant en Bretagne.

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conditions techniques

+++ 2 interprètes

1 régisseur lumière & 1 régisseur son

1 chargé de production

Durée : 55 minutes

Fiche technique sur demande

«Toujours aller de l’avant, tenir bon et surtout ne pas fléchir malgré l’épuisement sont les leitmotivs évoqués par Ashley et Julien qui incarnent plusieurs situations sans pour autant donner d’explication. C’est justement toute la qualité de cette pièce qui laisse à chacun le choix des réponses.
Rush, ne ressemble pas à ces pièces qui font songer au film de Pollack « On achève bien les chevaux », parce qu’il n’y pas une once de misérabilisme. Elle ne ressemble pas non plus à ces ouvrages que l’on voit de plus en plus souvent où les mouvements de pas continuellement identiques s’accélèrent jusqu’à l’épuisement.
Remarquablement bien interprété, ce dernier opus si sympathique d’Ashley Chen déborde de générosité, d’humour, d’éloquence du geste et de multiples intentions.»

Sophie Lesort, Canal Historique, février 2019

dates

18 septembre 2021 Danse à tous les étages - Scène de territoire danse // Journées Européennes du Patrimoine au Domaine de Kerguéhennec - Danser-Dehors

5 février 2020 Festival Pharenheit - Le Phare / Centre chorégraphique national du Havre Normandie - direction Emmanuelle Vo-Dinh

16 novembre 2019 Le NeufNeuf Festival - Cie Samuel Mathieu

8 mai 2019 Festival Danse de tous les Sens - Chorège /Falaise

31 janvier et 1er février 2019 Ateliers de Paris CDCN

25 janvier 2019 KLAP - Maison pour la Danse – Marseille

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presse Rush
dossier Rush
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